Vendredi 28 septembre 5 28 /09 /Sep 19:40
Même s'il convient de tempérer l'impact dissuasif  de la peine de mort - aux Moyen-Âges on faisait périr les criminels dans d'épouvantables tortures et pourtant il y avait tout autant de meurtres et crimes, voire davantage - je suis pour son rétablissement.

Car un Etat de droit s'interdisant de donner la mort, fut-ce au plus odieux des criminels, ne va pas autoriser cette possibilité à ses citoyens; on assiste donc, par induction, à une quasi-interdiction de se défendre, y compris en cas d'agression à domicile!

Si par inadvertance, en vous défendant de quelque agression gratuite ou crapuleuse, vous venez à provoquer une mauvaise chute chez votre assaillant et qu'il en défuncte, c'est vous , la victime, qui allez vous retrouver au banc des accusés où un brillant avocat de l'accusation, voire le procureur lui-même, va vous reprocher la maladresse de votre résistance à feu l'attaquant, et vous ne retrouverez probablement la liberté qu'après une longue et coûteuse procédure, peut-être même une peine d'incarcération, voire même des dommages & intérêts à verser à la famille du mort!

Pis encore : si par malheur vous venez à blesser ou tuer un malfaiteur s'étant nocturnement introduit chez vous, il vous faut pendant de long mois justifier votre réaction devant un tribunal, prouver qu'elle était proportionné à l'attaque, etc...tout cela à vos frais naturellement ; ce sera à vous , encore à demi-endormi, de devoir déterminer en quelques secondes le degré de dangerosité du ou des intrus , eux fort bien réveillés, peut-être sous l'influence de quelques drogues, et qui viennent de pénétrer chez vous par effraction! Ne devrait-on pas, dans ce cas précis et au vu des circonstances sus-exposées, avoir le droit inaliénable de tirer d'abord et de discuter ensuite? Mais il est vrai que depuis que la gauche a, en 1991, massivement désarmé les Français, seuls les voyous sont désormais armés!

Car le cas précité ne sera pas nécessairement reconnu comme légitime défense par le tribunal : comment prouver quoi que ce soit quand le cambrioleur est mort, et ne peut logiquement pas témoigner ? On ne peut pas prouver qu'il nous menaçait, qu'il nous pointait avec son arme ( Il pouvait très bien juste l'avoir dans la main ), ou qu'il mettait votre vie en danger ( et selon quel critères ? Une expression dans le regard, une crispation d'un muscle du bras qui signalait qu'il allait se servir de son arme ? ) Difficile de justifier tout cela devant un tribunal et de conclure si c'est suffisant pour être de la légitime défense ; donc la Cour peut décider que le cambrioleur est rentré dans la maison sans intention de tuer et que vous avez décidé de l'abattre sans que ça soit nécessaire ; qu'il a été abattu avant de se rendre compte de la présence du propriétaire ; que le propriétaire aurait pu partir par la porte de derrière, ou prévenir les voisins ou la police; etc... et vous serez condamné. En fait tout est accommodé pour vous trouver coupable dès lors que vous avez tué un humain, quoi qu'il ait pu commettre qui lui ai fait mériter ce sort. Et tout cela, parce que la Nation s'étant privée du droit d'ôter la vie à quiconque quoiqu'il ait fait, la refuse avec d'autant plus d'ardeur à ses citoyens.

Voilà essentiellement pourquoi je suis favorable au rétablissement de la peine de mort: pour ces raisons indirectes. En Asie, où les inconscients collectifs ne sont pas affaiblis par des religions sémites basées sur la compassion et l’ « amour universel », on ne s’embarrasse pas de pareilles arguties : les autorités communistes du Vietnam appliquent la peine de mort pour 29 délits différents, parmi lesquels une série de délits économiques auxquels s’ajoutent l’homicide, la trahison, le, trafic de drogue, la violence sexuelle à l’encontre de mineurs et les cas les plus graves de vol à main armée. La loi prévoit la peine de mort pour quiconque se serait approprié des biens de l'État pour une valeur égale ou supérieure à 500 millions de dongs (soit 33 108 dollars). En Corée du Nord, la défense des foyers individuels est protégée par le recours à la peine capitale au regard de « circonstances domestiques particulières et de la nécessité de prévenir les crimes ». La Chine prévoit la sentence pour des délits comme l’évasion fiscale, le trafic de drogue, la falsification, la fraude, les jeux de hasard, le trouble de l’ordre public, l’appropriation indue de fonds publics, la spéculation, le vol ou le trafic de trésors nationaux, la fraude fiscale, la vente de fausses factures, la corruption : voila qui dissuade les pratiques patronales comme les « parachutes dorés » ou les opérations illégales de démontage et d'enlèvement de toutes les machines-outils d’une entreprises nationale ! De nombreux crimes, même non violents, sont donc passibles de la peine de mort, car dans une société communiste prospère, son usage est considérée comme nécessaire pour le respect de l'ordre public et la stabilité sociale. L’équilibre spirituel, la sécurité physique et la prospérité économique du travailleur honnête et laborieux y est ainsi assurée, et non celle du parasite social ou du délinquant apatride.
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( Des châtiments corporel judiciaires sont également, dans la majeure partie des pays asiatiques, infligés aux criminels masculins de moins de cinquante ans, pour un grand nombre d'infractions au codes pénaux y compris pour des délits considérés comme mineurs dans nombre de pays industrialisés, tel le vandalisme)
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Mais revenons à la peine de mort : est-elle, comme le prétendent ses détracteurs, un "assassinat légal" ? 
 Les dictionnaires définissent l’assassinat comme  l’action de tuer injustement  ; le Code Pénal , quant à lui, stipule en France : « Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre… le meurtre commis avec préméditation ou guet-apens constitue un assassinat. » (art. 221-1 et 3). Or, toute communauté humaine possède le droit, et surtout le devoir envers ses membres,  de s’organiser, de se donner des lois et de sanctionner ces lois de punitions adaptées. La peine de mort a fait partie, jusqu’à une période récente, de l’arsenal répressif normal des sociétés car dans un cadre légal, c’est-à-dire infligée selon les lois justes de la société et non selon la volonté d’un ou plusieurs individus pour des motifs injustes, elle ne peut être tenue pour assassinat - et idem pour la légitime défense, puisqu'elle a de justes motifs : sa défense propre et celle de sa famille.( A noter que les définitions précitées s’appliquent parfaitement à l’avortement, et que beaucoup d'abolitionnistes ne le veulent pas admettre, comme si dans leur esprit la vie d’un criminel multirécidiviste valait plus que celle d’un enfant à naître !)

C’est que l’abolition de la peine de mort en France, voulue par le juif Robert Badinter, a signifié concrètement la primitivisation de la société française. La chutzpah (de l'hébreu ḥuṣpâ (חֻצְפָּה  ), qui signifie "insolence", "audace" et "impertinence") veut que, cinq ans plus tôt, un membre de la même tristement célèbre tribu, Simone Veil, avait fait voter la loi sur l’avortement. L'abolition de la peine de mort n'est qu'un élément, parmi de nombreux autres, de l'inversion des valeurs qui régit les sociétés occidentales et américaine, et il est en ce sens utile de la mettre en parallèle avec la dérèglementation de l'avortement : d'une part on tue des foetus, de l’autre on protège les assassins et non plus le peuple puisqu'on les remet en liberté pour qu'ils puissent recommencer.

Les détracteurs de la peine de mort arguent, pour conclure, du fait que le châtiment irréversible qu'elle représente prive non seulement l'innocent du droit d'obtenir une réparation légale pour une condamnation injustifiée, mais aussi le système judiciaire de réparer ses erreurs, et que donc il la faut supprimer : dans cette logique viciée il faudrait alors également supprimer également la chirurgie et la médecine, puisque là aussi des erreurs entraînent la mort d'innocents, et certainement en plus grand nombre que les tribunaux. Un autre exemple particulièrement frappant : depuis cette loi sur les piscines si un cambrioleur s'introduisant nuitamment dans une propriété se nuit dans une piscine non sécurisée, son propriétaire pourra être poursuivi , tant par la Justice que par la famille du défunt; et nul doute qu'il sera condamné ...
Par TRISHIA
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