Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 21:44

Ne pas préciser la question du travail théorique que doivent faire les nationaux-communistes s’ils veulent être la fraction la plus résolue de la nouvelle conscience révolutionnaire, la plus radicale, celle qui stimule toutes les autres, et s’ils veulent s’unir eux-mêmes, est particulièrement une erreur dans la situation actuelle qui, après tant d’échecs des luttes se réclamant du national-socialisme ou du communisme, se caractérise par un grand désarroi quant aux perspectives révolutionnaires, au processus qui pourrait mener au national-bolchevisme, et corrélativement par un grand vide dans l’analyse de l’état actuel du capitalisme et des conditions nouvelles qu’il a développées en ce qui concerne sa négation et l’affirmation réciproque d’une société sans classes. Analyse concrète qui seule peut permettre aux communistes d’avoir une intelligence claire des conditions, de la marche et des fins d’un mouvement authentiquement « nazbol» , sans laquelle ils ne pourront pas en être cette fraction qui le stimule et l’aide à aller jusqu’au bout.

 

L’utilisation des travaux de Marx dans l’analyse du capitalisme contemporain permet de comprendre que l’hypertrophie du capital financier n’est pas un choix qui aurait pu être évité, mais est inhérente au capitalisme moderne, lui est absolument nécessaire, et qu’elle ne peut nullement être jugulée par l’Etat bourgeois. Et aussi qu’elle n’est qu’une manifestation de la crise générale du capitalisme, et non pas sa cause profonde, laquelle réside d’abord dans le capital dit « réel » – si l’on refuse de séparer un « bon » capital productif d’un « mauvais » capital financier – dans le rapport de propriété privée qui en est le fondement. Et c’est pourquoi, la « thérapie » bourgeoise est et sera toujours davantage, au delà du sauvetage des banques par les fonds publics, dans une exploitation accrue des prolétaires, seuls producteurs des profits réels dont la masse détermine la santé et la croissance du capital, y compris financier. Ce sont eux de qui seront exigés les sacrifices pour supporter la charge de la dette publique démultipliée, laquelle servira de prétexte à une augmentation des impôts, à de nouvelles réductions des charges sociales (éducation, santé, logement, etc.) corrélatifs à un accroissement du chômage et de la précarité associés à une inflation ruineuse, etc…

 

C’est pourquoi, au moment où la crise du capitalisme s’aggrave au point de devoir entraîner de grands bouleversements sociaux, il importe de les combattre comme étant le fait de théories s’opposant à ce que les nationaux-communistes développent et s’approprient une compréhension de plus en plus complète et précise, au-delà des seules apparences, de la réalité sociale et des conditions de leur lutte, en tendant à une société où le travail serait un plaisir imprégné d’érotisme.

 

 

L’approche théorique consistant à remplacer le fétichisme de la marchandise, pierre d’achoppement du capitalisme destructeur, par le fétichisme sexuel est à considérer avec le plus vif intérêt : la sexualité servant de support aux relations entre les êtres, de sorte que le fétichisme sexuel façonne leurs rapports et les facteurs sociaux, impliquerait que les rapports sociaux de production et de distribution des biens cessent de finaliser les rapports entre citoyens. En relation immédiate avec le fétichisme, la sexualité attribuerait de ce fait à la personne une relation sociale supérieure à celle dont la marchandise, via le processus de consommation des biens, était jusqu’alors chargée.

Par TRISHIA
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